À propos de moi
Bonjour,
Je m'appelle Rémi et à l'instant où j'écris ces lignes je suis âgé de 33 ans.
Pourquoi ai-je décidé de créer Au pied du chêne ?
Un cri du cœur
Je me rends compte aujourd'hui que cela fut un long chemin, mais tout début 2022 j'ai eu le désir profond de me retrouver. Ce n'était pas le désir de la tête, non plus celui du système qui vous fait vouloir posséder un téléphone plus récent ou une voiture plus grosse. C'était le désir du cœur. Le désir qui vient de vos tripes. Celui qui s'impose à vous comme une vérité. Déclic, réajustement, sursaut, réveil, éveil, autant de mots qui pourraient convenir à ce que j'ai ressenti lors de ce cri intérieur.
Tempête intérieure
Cette vérité généra alors en moi une tempête. Un raz de marée qui bouleversa, chamboula et renversa toutes mes certitudes. Je me suis rendu compte que durant des années j'avais joué un personnage, celui du système, celui des codes, celui des conventions, celui des fausses croyances. Ce personnage que chacun de nous bâtissons autour de nous, pensant devenir une meilleure personne, un modèle parfait de la société. En réalité, il est modelé par la société et non par nous.
Je me suis rendu compte qu'en ayant fait cela je m'étais menti. En jouant ce personnage, je reniais l'être que je suis.
Fausse route
J'avais une situation « parfaite », « idéale » selon beaucoup d'entre nous. Diplômé d'une école d'ingénieur, je travaillais depuis moins d'une dizaine d'années dans le conseil en ingénierie. J'avais un excellent poste à responsabilité, un excellent salaire, marié, un bel appartement... J'avais tout pour « continuer », « réussir » encore plus, « gravir » encore plus, « amasser » encore plus.
Puis, vint ce déclic pour ma femme et moi. Perdus dans les méandres du système, nous nous sommes alors rendus compte que nous courions après des désirs ancrés par notre éducation, les codes, les convenances et bien d'autres choses. Mais moi, Rémi, l'humain, l'être, ai-je vraiment décidé, désiré vivre cela ? M'étais-je déjà posé une fois la question ? Est-ce que je le savais vraiment ? Autant de questions qui me firent entrer dans cette tempête intérieure qui dura un an et demi.
Déconstruction
J’ai donc fait en sorte de déconstruire mes attitudes, pensées, croyances, désirs qui puisaient leurs origines du système et non de moi-même. Puis, petit à petit, je me suis souvenu. À l'âge d'un an, je tenais un tournevis dans la main et je bricolais dans la maison en rénovation de mes parents. Jusqu'à l'âge de dix ans, je dessinais des histoires sorties de mon imagination. J'aimais construire, imaginer, concevoir, lire, découvrir. Mais où étaient passées toutes ces passions innées au sein de mon personnage ? Disparues... Non... Remplacées ! Remplacées par les séries en tout genre, les films, les achats inutiles, les désirs futiles, le « divertissement ». Je me suis rendu compte que tout cela était tout autant des moyens de se fuir soi-même que d'oublier qui nous sommes au fond de nous.
Mais alors... Pourquoi vouloir me fuir ? Pourquoi bâtir autour de moi des couches de fausses croyances ? Car nous refusons de souffrir. Nous voyons la souffrance comme un élément à fuir. Regard des autres, « qu'en dira-t-on », reproches, traumatismes, accidents, toutes ces choses nous font fuir, fuir nos douleurs. Nous bâtissons alors ce personnage pensant nous protéger derrière ces murailles.
Je me suis rendu compte que ces murailles et ces défenses étaient en réalité dirigées contre moi-même. Je me tirai moi-même dessus. Je m'enfermais moi-même pensant me protéger de ma souffrance.
Sauf que l'univers, la vie, sont faits d'équilibre, d'alchimie. J'ai découvert que dans notre souffrance il y avait notre amour et que dans notre amour il y avait notre souffrance.
J'ai donc accepté de regarder en face les choses qui me faisaient souffrir dans le but d'en comprendre le sens. La tempête se révéla alors encore plus forte.
Compréhension de soi
Puis, petit à petit, j'ai commencé à comprendre. J'ai compris que peu importe le monde extérieur, ce qui nous procure la meilleure énergie est de s'incarner tel que notre cœur l'entend. Libre, équilibré, sage face à la souffrance et au bien-être.
Ce faux personnage mis au jour, j'ai enfin pu débuter dans ma vie l'exploration intérieure de l’être que je suis réellement et tenter de l'incarner quotidiennement.
Reconnexion
Durant tout ce processus, nous avons avec ma femme acheté un grand terrain, conçu puis bâti une Tiny House. Nous avons développé les racines de notre nouvelle vie, cette fois-ci, avec des racines plus proches de ce que nous sommes réellement.
Aujourd'hui, nous y vivons à plein temps. Autonomes en eau, en électricité, en chauffage, nous expérimentons notre propre vision de la vie.
Que trouver Au pied du chêne ?
Expériences, partages et accompagnements
Au pied du chêne est le résultat de ce cheminement. Il n'existe pas à mon sens un seul métier pour une personne. Pour moi, cela serait une prison. L'homme est composé d’une multitude de facettes. Au pied d'un chêne, vous trouverez des glands, de la terre, des feuilles, des insectes, des animaux et bien d’autres choses. Au pied du chêne, vous trouverez également une multitude de choses, car j'aime expérimenter, découvrir, partager.
Liberté, diversité, autonomie
J'ai conçu une installation complètement autonome en eau et en électricité que j’expérimente depuis 2022. J’ai recherché, appris, optimisé, modifié, adapté notre installation dans le but de découvrir toujours plus de nouvelles possibilités. Vous trouverez Au pied du chêne la possibilité d'être accompagné dans une démarche identique ou similaire. Je vous conseillerai ou concevrai votre installation.
Autonomie matérielle, mais aussi autonomie de l’esprit
J'aime concevoir et réaliser des équipements en tous genres. Vous trouverez une boutique Au pied du chêne offrant la possibilité de les acquérir.
J'aime dessiner, illustrer, écrire. Vous trouverez aussi de cela Au pied du chêne.
J'aime partager. Vous trouverez donc Au pied du chêne un blog contenant des articles relatant mes expériences, découvertes et réflexions.
